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L'île de Saint Barthélemy se situe aux Antilles, entre l'Océan Atlantique et la mer des Caraïbes.
Situation géographique de l'île:
Carte des Antilles:
Située à 25 km au sud de Saint-Martin et à 175 km au nord-ouest de la Guadeloupe, Saint-Barthélemy est incroyablement vallonnée sans toutefois avoir de massifs dépassant 300 m d'altitude. Pour l'anecdote, les marchands de vélos n'y ont jamais fait fortune bien que l'on commence à voir quelques VTT arpenter l'île. Je vous conseille, pour l'avoir fait, de vous entraîner sérieusement et de bien vérifier le matériel, notamment les freins et le dérailleur à cause des pentes très impressionnantes. La minuscule piste d'aéroport occupe l'un des seul endroit plat de l'île !
L'absence de source sur l'île en fait une terre aride où
l'on trouve quantité de cactus cierges et des petits arbustes. Les
cocotiers, les gaïacs, les lataniers, les arbres du voyageur et les
flamboyants font également partis du paysage de l'île.
Pratiquement aucune parcelle de terrain n'est aujourd'hui
cultivée . Les murets de pierre, tradition bretonne, ne délimitent que des
arpents d'herbes sauvages (correspondant souvent à des propriétés). La prospérité est désormais assurée par ce sable
si doux, si blanc qui recouvre les plages.
Climat
Beaucoup de soleil, de la pluie aussi, du vent, des crépuscules tièdes et
des nuits suaves : il fait bon vivre aux Antilles. Si la tradition
antillaise a retenu le chapeau de paille, c'est que le soleil cogne dur. Ça
tombe bien, la mer est tiède : elle peut dépasser 29oC de juillet
à octobre et ne descend pas au-dessous de 24oC durant la saison
sèche.
Toute l'année, le soleil se lève entre 5 h et 6 h et se couche entre 18 h et
19 h.
Deux saisons. De février à avril, la saison sèche, appelée le
« carême », est la saison la plus agréable, c'est la HAUTE SAISON. Pendant
nos vacances d'été, de juillet à octobre, en revanche, c'est la saison
humide : l'« hivernage », juin et octobre étant des mois de transition qui
peuvent être agréables. L'air (30oC) est lourd, voire étouffant
lorsque les alizés - les « rois des Antilles » -, heureusement fréquents, ne
rafraîchissent pas l'atmosphère, et les après-midi pluvieux. Le déluge de
touristes, lui, s'est carrément tari et, dans les hôtels, on voit refleurir
la bonne humeur et les prix doux.
- Août et septembre sont les mois préférés des cyclones, mais
leurs dates ne sont cependant pas fournies par le syndicat d'initiative.
- Prévoir des crèmes solaires « écran total » avant le départ.
Elles sont indispensables.
Eau
Ni rivière, ni fleuve, ni ruisseau sur l'île... L'eau est donc une denrée
rare et vaut de l'or : 12,2 euros (80 F) le mètre cube ! C'est pourquoi vous
ne verrez que rarement une baignoire dans les hôtels et encore moins dans
les villas. De plus, depuis le cyclone,
l'une des deux usines d'eau a dû être démolie.
Pour s'y rendre :
L'aéroport local ne peut accueillir des appareils de plus de vingt places et n'est pas non plus équipé pour les vols de nuit ; en conséquence, vous devrez tout d'abord passer par Saint-Martin ou la Guadeloupe.
Depuis l'Europe, Air France, Corsair/Nouvelles Frontières et KLM assurent des vols vers l'île de Saint Martin. Le trajet dure environ 8 heures.
Depuis les Etats-unis, American Airlines, Continental Airlines et US Airlines proposent des vols depuis Miami, New York JFK, Philadelphie et Charlotte.
Une fois à Saint Martin, vous pouvez prendre une correspondance aérienne vers Saint Barth (15 minutes) ou opter pour la voie maritime (1h30). Une liste incomplète des compagnies aériennes assurant la correspondance : Air Caraïbes, Winair, Air Guadeloupe (Air France).
Préparez vous à passer le col de la tourmente... La photo ci-dessous donne un aperçu de l'atterrissage. Toujours impressionnant, d'autant plus que des vents latéraux déséquilibre momentanément l'avion. Heureusement, les pilotes sont bons et connaissent parfaitement la situation.
Si vous disposez d'un bateau, sachez que le port de Gustavia peut accueillir jusqu'à 40 yachts.